Si le réseau de chaleur de Graulhet se voit distingué par le label écoréseau décerné par Amorce, pour la deuxième année consécutive, celui de Gaillac est labellisé pour la première fois. Très compétitive sur le plan environnemental, économique et social, cette labellisation du réseau graulhétois constitue une reconnaissance pour la ville de Graulhet, ancienne capitale du cuir et pour Trifyl, syndicat mixte de valorisation des déchets ménagers, fortement impliqué dans la production d’énergies renouvelables.
L’obtention du label est soumise à une obligation drastique : il faut que la chaleur distribuée soit issue pour plus de 50% d’énergies renouvelables. Le réseau de chaleur mis en place par Trifyl à Graulhet va bien au-delà de cette exigence. 84% de la chaleur distribuée est issue d’énergies renouvelables et à Gaillac, ce pourcentage atteint 87%. Pour les deux, il s’agit de bois issus des déchetteries de Trifyl ou du massif forestier tarnais.
Le réseau de chaleur doit « coûter » moins cher aux habitants. La facture globale de chauffage, pour l’usager, doit être inférieure à la « solution de référence » du territoire (en l’occurrence, le chauffage collectif gaz-condensation). Ainsi, la facture d’un usager de Graulhet, raccordé au réseau de chaleur bois est inférieure de 17% à celle d’un habitant chauffé au gaz.
Le réseau de chaleur d’Alban, mis en service en novembre 2013, remplit d’ores et déjà les critères, mais n’a pas pu concourir, car une année pleine de chauffe ne s’était pas encore écoulée.